Habilitation électrique pour intervention sur des véhicules

casques et équipements de travail

Actuellement, les véhicules électriques sont de plus en plus prisés. L’intervention sur les véhicules de type thermique, électrique ou hybride nécessite des compétences particulières. 

Chaque employeur a pour obligation de veiller à la santé et la sécurité de ses salariés au travail. Il doit prendre des mesures afin de prévenir les risques liés à la réalisation des différentes activités de l’entreprise. En ce qui concerne les tâches en relation avec la réparation des véhicules électriques, il est indispensable que l’employé dispose d’une certification électrique auprès d’un organisme agréé. D’où l’importance de la formation à l’habilitation électrique (décret du 22/09/2010).

Les différents types d’habilitations relatives aux véhicules électriques

Pour travailler sur des véhicules électriques ou hybrides, chaque employé doit disposer d’un niveau habilitation électrique adapté à sa mission. Le niveau d’habilitation électrique dépend des types de travaux à effectuer, de la tension ainsi que de l’environnement. L’habilitation électrique dépend directement du code du travail, elle indique par des indices. L’indice B0 concerne le personnel non électricien qui doit travailler sur le véhicule. Il peut s’agir du mécanicien, du carrossier ou autre membre du personnel qui doit exécuter des travaux non électriques. En revanche, pour les opérations électriques, spécifiques ou intervenant dans le remorquage et le dépannage, les habilitations suivantes sont nécessaires (NF C18-550) :

  • B1XL pour les exécutants d’opérations spéciales
  • B2XL pour les chargés d’opérations spéciales
  • BRL pour les interventions
  • BCL pour les consignations
  • B2VL pour les travaux électriques

 

Pour l’électricien qui doit travailler hors tension ou diriger des travaux d’ordre électrique sur des véhicules consignés, il y a les habilitations électriques :

  • B1L pour l’exécutant électricien
  • B2L pour le chargé de travaux électricien

 

Pour l’électricien travaillant sous tension ou dirigeant des travaux d’ordre électrique sur des batteries de traction, l’habilitation B1TL ou l’habilitation B2T L est indispensable. Par ailleurs, pour les techniciens chargés de la mise hors tension, une habilitation BCL est requise. La durée habilitation électrique est de deux jours pour les opérations électrique et de un jour pour les opérations non électriques au voisinage de pièces nue sous tension.

Les objectifs de la mise à disposition de l’habilitation électrique

Pour les personnes n’ayant pas suivi une formation habilitation électrique, la manipulation d’un moteur électrique peut représenter un réel danger. C’est pourquoi, afin de s’assurer de la sécurité des employés œuvrant sur les voitures électriques ou hybrides, il faut que ces employés disposent d’une habilité électrique. Pour cela, le suivi d’un stage dans un centre de formation a l’habilitation électrique agréé est indispensable. La formation habilitation électrique INRS permet aux stagiaires de :

  • Connaître les consignes de sécurité prévues par la norme NF C 18 550
  • Effectuer des travaux sur les véhicules ou engins électriques suivant une méthodologie précise
  • Évaluer les risques électriques en relation avec le travail
  • Adapter des mesures de prévention en fonction des risques
  • Obtenir les habilitations électriques adaptées à leurs missions

L’habilitation électrique obligatoire et le renouvellement de l’habilitation électrique sont destinés à tous les professionnels intervenant sur la partie électrique d’un véhicule électrique ou hybride. Cette habilitation électrique réglementaire a été mise en vigueur par la loi depuis le 1er janvier 2013. Ainsi, l’employeur est tenu de veiller à ce que ses employés soient titulaires d’une certification électrique.