Définition et prévention des risques psychosociaux en entreprise
Définition des risques psychosociaux : RPS
Les risques psychosociaux (RPS) sont les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et la santé mentale des salariés au sein de leur environnement de travail.
Ces RPS peuvent se déclarer sous diverses formes telles que le stress, le harcèlement moral ou physique, le syndrome d’épuisement professionnel, la violence mais aussi par des maux et pathologies (insomnies, troubles musculosquelettiques TMS, AVC)
Selon une étude coordonnée par la Dares et publiée en 2016 sur la santé et les conditions de travail a répertorié ce constat selon un échantillon de travailleurs actifs :
- 31% disent cacher ou maîtriser leurs émotions
- 47% estiment qu’ils ont beaucoup de pression au travail
- Au moins 64% déclarent subir des pressions au travail
- Et 64% encore disent manquer d’autonomie dans leurs postes
Comment définir les risques psychosociaux en entreprise ?
Les risques psychosociaux touchent tout le monde, chaque personne peut être exposée et en souffrir. Le stress au travail par exemple n’est pas un "mal" nécessaire mais il est pourtant jugé toxique !
Ensuite vient l’épuisement professionnel, plus communément appelé le Burnout est aujourd’hui un problème mondial. Il peut se manifester par un désintérêt du travail, une fatigue physique, mentale, émotionnelle. Il n’est jamais simple à gérer et ses effets sont nocifs pour les entreprises. Les victimes de burnout sont susceptibles d’avoir le moral au plus bas, sont moins engagées, font plus d’erreurs, ont du mal à communiquer et s’isolent des autres. Les travailleurs dans ce cas, sont plus enclins à démissionner et quitter leur entreprise.
Quelle est la réglementation ?
Nous comptons également dans les risques psychosociaux les violences internes comme le harcèlement sexuel, qui est une infraction punie par le code Pénal. Ces faits ou propos peuvent porter atteinte à la dignité de la personne en raison du caractère dégradant ou humiliant ou créer une situation intimidante et hostile.
Les risques psychosociaux doivent être pris en considération comme les autres risques professionnels, il est important de les évaluer et de planifier des mesures préventives adaptées.
Dans une démarche préventive, l’employeur a pour obligation de sécurité à l’égard de ses salariés. Ce pour quoi il est obligatoire selon l’article L.1153-5-1 du Code du travail, que les sociétés doivent prévoir un "référent chargé de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes » ou référent harcèlement CSE.
Ce référent doit être désigné par l’employeur dans les entreprises de plus de 250 salariés depuis le 1er janvier 2019, l’employeur est dans l’obligation d’élire une personne référente parmi les cadres ou salariés. En ce qui concerne les entreprises à partir de 11 salariés doivent désigner un référent harcèlement au sein du CSE.
Quel est le rôle du référent harcèlement ?
Ce préventeur a pour objectif d’accompagner et sensibiliser les collaborateurs au harcèlement physique, sexuel et agissements sexistes au travail.
Son rôle de référent est en lien avec l’employeur, et doit prendre des dispositions nécessaires afin de faire cesser ces comportements.
Sa première mission est de proposer un plan de mesures préventives : création d’une procédure de traitement des signalements de ces harcèlements, création d’une charte sur la prévention, plan d’action, mise en place d’actions de formation à destination des salariés (CSE, SSCT, service RH, encadrement)
Ce en quoi Secutop est présent en ce sens afin de vous accompagner dans ces mesures et vous propose les nouvelles formations du catalogue :
- Référent harcèlement, membre du CSE – 7h
- Prévention en Santé Mentale – PSSM – 14h