Santé mentale au travail : une grande cause nationale en 2025

Pourquoi parler de santé mentale au travail en 2025 ?
En mars 2025, la santé mentale au travail a été déclarée grande cause nationale. L’objectif ? Briser les tabous, sensibiliser les employeurs et soutenir les salariés face aux enjeux psychologiques du monde professionnel. Cette campagne, pilotée par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), s’inscrit dans un contexte où les troubles psychosociaux explosent, avec des conséquences lourdes sur la santé, la performance et l’engagement au travail.
🔗 En savoir plus sur la campagne INRS
Santé mentale : un pilier de la santé au travail
L’évolution des risques professionnels
Historiquement, les politiques de prévention ont longtemps porté sur les risques physiques (chutes, manutention, exposition à des produits dangereux). Aujourd’hui, les risques psychosociaux (RPS) s’imposent comme une priorité. Le stress chronique, le burnout, l’isolement ou encore le harcèlement impactent lourdement la qualité de vie au travail (QVT).
Les chiffres qui alertent
- 44 % des salariés déclarent souffrir de stress lié à leur travail (source : Santé Publique France).
- Les troubles psychiques sont la 2e cause d’invalidité en France.
- Le coût social du mal-être au travail est estimé à plus de 3 milliards d’euros par an.
Ces données prouvent qu’agir n’est plus une option, mais une nécessité stratégique pour les entreprises.
Quels impacts pour l’entreprise ?
Coûts directs et indirects
Le mal-être au travail entraîne :
- absentéisme et turnover,
- désengagement,
- baisse de productivité,
- conflits internes et climat social dégradé.
Un enjeu d’image et de marque employeur
Les nouvelles générations, en particulier les jeunes actifs, accordent une grande importance à l’environnement de travail. Une entreprise qui prend soin de ses salariés devient plus attractive, fidélise ses talents et réduit les coûts de recrutement.
Comment intégrer la santé mentale dans la politique QHSE ?
1. Évaluer les risques psychosociaux dans le DUERP
Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) est un outil obligatoire. Il doit inclure une analyse des facteurs de risques psychosociaux : charge de travail, autonomie, relations, reconnaissance, etc.
La solution SECUSOFT, développée par SECUTOP, permet d’automatiser et de structurer cette démarche de manière simple et conforme.
2. Déployer des actions concrètes
Voici quelques exemples d’actions à mettre en œuvre :
- Enquêtes QVT anonymes pour faire émerger les ressentis
- Cellules d’écoute psychologique internes ou externes
- Ateliers de gestion du stress, sophrologie, yoga, etc.
- Aménagement des espaces de travail pour favoriser le calme et la concentration
3. Former et accompagner les managers
Les managers sont en première ligne. Il est essentiel de les former à :
- reconnaître les signaux faibles (repli, irritabilité, baisse de performance…)
- adopter une posture d’écoute
- encourager l’équilibre vie pro / vie perso
4. Mesurer l’efficacité de vos démarches
Utilisez des indicateurs qualitatifs et quantitatifs :
- taux d’absentéisme,
- satisfaction des salariés,
- taux de participation aux actions bien-être,
- évolution des RPS dans le DUERP.
Pourquoi choisir SECUTOP pour vous accompagner ?
Chez Secutop, nous sommes convaincus que la prévention des risques professionnels ne doit pas s’arrêter à la sécurité physique. Depuis plus de 10 ans, nous accompagnons les entreprises industrielles, logistiques, tertiaires ou publiques dans la mise en œuvre d’actions concrètes pour améliorer la santé et le bien-être au travail.
Nos solutions incluent :
- L’élaboration ou la mise à jour de votre DUERP intégrant les RPS
- Des sessions de formation ciblées sur le stress, le burnout, la gestion des conflits
- L’intégration d’indicateurs psychosociaux dans vos tableaux de bord QHSE
- Des outils digitaux (questionnaires, autodiagnostics, reporting) avec notre plateforme SECUSOFT
Notre objectif : vous aider à bâtir une culture de prévention durable et performante.
Focus : 6 leviers pour renforcer la santé mentale de vos équipes
- Clarté des rôles et des missions : une organisation floue est source de stress.
- Autonomie encadrée : la liberté de s’organiser renforce l’engagement.
- Reconnaissance régulière : un simple merci améliore la motivation.
- Temps de récupération : éviter le présentéisme, encourager les pauses.
- Dialogue social ouvert : favoriser les échanges entre salariés et direction.
- Leadership bienveillant : un management basé sur la confiance.
Ce que dit le Code du Travail
Même si la campagne 2025 ne crée aucune obligation légale nouvelle, le Code du travail prévoit déjà :
- l’évaluation des risques y compris psychosociaux (article L4121-3),
- la mise à jour annuelle du DUERP,
- l’obligation de sécurité de résultat vis-à-vis de la santé physique et mentale des salariés (article L4121-1).
Et la santé mentale ailleurs ?
La France n’est pas seule. La Santé mentale au travail est un thème prioritaire à l’échelle européenne :
- L’OMS classe le burnout comme un phénomène lié au travail
- L’UE soutient la création d’environnements de travail inclusifs et sains
Passez à l’action avec Secutop
La santé mentale n’est plus un sujet tabou. Elle est devenue un enjeu stratégique. Que vous soyez dirigeant, responsable RH, manager ou membre du CSE, vous avez un rôle à jouer.
Prenez rendez-vous avec nos experts pour une première évaluation gratuite de votre situation.
Ensemble, faisons de la santé mentale au travail une priorité concrète et durable.
FAQ - Santé mentale au travail
Oui. Même si ce n’est pas toujours explicitement nommé, l’employeur a une obligation de préserver la santé mentale de ses collaborateurs.
Écoute, orientation vers un service de santé au travail, adaptation du poste ou du rythme : plusieurs solutions existent. Il est essentiel d’agir rapidement.
Des solutions simples existent, comme des outils d’auto-évaluation, des formations clés en main, ou l’externalisation via des cabinets comme Secutop.
Absolument. Industrie, commerce, enseignement, logistique, santé… tous les secteurs sont concernés, avec des facteurs de risques spécifiques.
Oui, plusieurs études montrent que les entreprises qui prennent soin de leurs salariés enregistrent moins d’absentéisme, plus d’engagement et une meilleure productivité.